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Ecole vénitienne
Femme à sa toilette surprise par la Mort 1625
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 5036, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII3900
MA3707Numéros de catalogue :
Inventaire italien, t.III W261
LOCALISATION :Petit format
ATTRIBUTION ACTUELLE :LIGOZZI Jacopo
TECHNIQUES :Plume, encre brune, lavis brun et rehauts d'or sur papier lavé brun-jaune. Annotations en bas à gauche, à la plume et encre brune : 'Jac. Ligozio'.
H. 00,240m ; L. 00,190m
HISTORIQUE :Ch.-P. J.B. de Saint-Morys ; montage annoté à la plume et encre brune : 'Giacomo Ligozzi Ecole florentine' ; saisie des biens des Emigrés en 1793 et remise au Muséum en 1796-1797 ; marques du musée du Louvre (L. 1886, 1955 et 2207).
Dernière provenance : Saint-Morys, Ch.-P.-J.-B. de Bourgevin Vialart de
Mode d'acquisition : saisie des Emigrés
Année d'acquisition : 1793
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.3, p.480, chap. : Ecole vénitienne, carton 32. (...) Numéro : 3707. Nom du maître : Idem [[ Ligozzi, Jacopo /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 12. Désignation des sujets : La mort surprend une femme à sa toilette. Dessin à la plume, lavé et rehaussé d'or. Dimensions : H. 24 x L. 19cm. Origine : Collection nouvelle.Prix de l'estimation de l'objet : 20francs. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD35 Note relative à la saisie informatique : Désignation des sujets : la technique, précisée dans la notice n° 3707, concerne en fait les deux notices n° 3707 et 3708..
COMMENTAIRE :Cette feuille fait partie d'une suite d'allégories sur la Mort dont le Louvre (INV 5033, 5034 et 5035), la Pierpont Morgan Library de New York et l'Accademia de Venise conservent d'autres exemplaires. L'ensemble peut être daté de 1625. La femme, que surprend la Mort à sa toilette, est un sujet populaire chez les peintres allemands de la Renaissance germanique. Ligozzi campe l'héroîne à sa toilette, devant son miroir, parmi ses bijoux et les vases précieux, comme une allégorie classique de la vanité des biens terrestres (la beauté, les richesses). Le squelette, qui s'approche d'elle, sarcastique, brandit un sablier, symbole de la 'chute éternelle du temps', selon le mot de Lamartine : cette vanité devient funèbre. (R. Bonnefoit, dans cat. exp. 'Partis pris : Jean Starobinski, Largesse', Paris, Musée du Louvre, 1994, n° 33). Dans ce dessin, la mort est figurée comme une force agissante, immédiate, interrompant l'action en cours et se substituant aux personnages. Elle s'oppose par là à l'iconographie traditionnelle des images de dévotion de l'Italie du XVIe siècle dans laquelle le crâne - le squelette - était introduit comme un objet de piété propre à favoriser la méditation. (F. Viatte, 'Inventaire général des dessins italiens', III. Dessins toscans XVIIe- XVIIIe siècle, I, 1560-1640, 1988, p. 148, n° 258 et 261)
(L. Conigliello, 'Ligozzi', Paris, Musée du Louvre, 5 Continents, 2004, (Cabinet des dessins), n° 45, p. 76)
INDEX :Collections : Saint-Morys - Saint-Morys, Charles-Paul-J.-B. de Bourgevin Vialart de (1743-1795)
Lieux : New York, Pierpont Morgan Library, oeuvre en rapport, Venise, Accademia, oeuvre en rapport, Paris, Musée du Louvre, oeuvre en rapport
Personnes : La Mort
Sujets : Allégorie de la Mort - vanité - Squelette - miroir - sablier - peigne - Femme à sa toilette
Techniques : encre brune à la plume - lavis (brun) - rehauts d'or - papier lavé de brun-jaune
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 3, p. 65