© GrandPalaisRmn/ Thierry Ollivier
Ecole italienne (anonymes d'écoles régionales indéterminées)
Allégorie de la Musique et allégorie de la PeintureINVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 17110, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII18910
MA12540LOCALISATION :Petit format
ATTRIBUTION ACTUELLE :ANONYME ITALIEN fin XVIIè s
PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS :Copie d'après PIOLA Domenico I
Newcome, Mary
TECHNIQUES :Ce dessin est monté avec l'Inv. 17109. Appartenait aux "Albums dits de Maratta" de la collection Lambert Krahe.
H. 00,267m ; L. 00,198m
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1599, chap. : Ecoles diverses, volume 29. (...) Numéro : 12540.Inconnus [[p.1600]]. Désignation des sujets : Volume 29, ayant pour titre :
Disegni Studij di Autori diversi, tomo 6. Il contient [[p. 1600]] cent feuilles sur lesquelles sont collés cent quatre vingt quatorze dessins, études, etc., faits de différentes manières. Origine : Collection nouvelle [[p. 1600]]. Emplacement actuel : Calcographie du Musée Napoléon [[p. 1600]]. Cote : 1DD41
COMMENTAIRE :Ce dessin se rappoche des allégories de l'art et de la musique peintes par Piola dans le Palazzo Spinola et dans le Palazzo Doria (1671). Il est aussi semblable à deux toiles peintes par Stefano Magnasco. (dans Hommage au dessin. Mélanges offerts à Roseline Bacou, C. Monbeig Goguel, 1996, pp. 385 - 397).
" Piola a souvent représenté l'Allégorie de la Peinture, qui correspond à la figure dessinée dans la partie inférieure. L'Allégorie de la Musique tracée dans la partie supérieure ne correspond pas à la description qu'en fait Cesare Ripa dans son Iconologie, ni à d'autres exemples dessinés par Domenico. Elle ne ressemble pas non plus à l'Allégorie conservée au GDSU (inv. 14106 F ; Ezia Gavazza, « Protagonisti e comprimari. Acquisizioni e interferenze culturali », dans Gavazza, Lamera et Magnani, 1990, p. 114, fig. 137) ni à celle de la Staatsgalerie Graphische Sammlung de Stuttgart (inv. 6404 ; Ibid., p. 115, fig. 138). Pour son Allégorie de l'Invention, qui est conservée avec son pendant l'Allégorie de l'Imitation aux Musei di Strada Nuova à Gênes, Paolo Gerolamo Piola a peint une figure dont la poitrine nue et la tête encadrée d'ailes et couronnée d'un feston rappellent l'Allégorie de la Musique du dessin du Louvre (Alessandra Toncini Cabella, Paolo Gerolamo Piola e la sua grande casa genovese, Gênes, 2002, p. 139, no 54, fig. 193). Cette figure apparaît sur une paire de pots-pourris produits dans les années 1770 par la manufacture de Giacomo Boselli (1744-1808) et conservés dans la collection de majoliques du musée du Palazzo Tursi à Gênes (cat. exp. Mostra dell'Antica Maiolica Ligure, Gênes, Palazzo Reale, avril-juin 1939, sous la dir. d'Orlando Grosso, fig. XCVIII, et Federico Marzinot, Ceramica e ceramisti di Liguria, Gênes, 1987, p. 247, fig. 283). Le dessin du Louvre n'est à notre avis que l'exercice d'un disciple peu aguerri auquel on doit également L'Adoration des anges du GDSPR, dont la gouache blanche est appliquée d'une façon aussi incertaine (inv. 2657)." F. Mancini, 'Dessins italiens du musée du Louvre, Dessins génois, XVIe - XVIIIe siècle', Paris, 2017, n°431.
INDEX :Collections : Krahe, Lambert
Lieux : Gênes, Palazzo Giambattista Spinola, oeuvre en rapport, Fassolo, Palazzo Doria, oeuvre en rapport
Sujets : Allégorie de la Peinture - Allégorie de la Musique
Techniques : encre brune à la plume - lavis (brun) - rehauts de blanc - papier lavé de gris sombre
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 7, p. 326