Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
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LALLEMAND Georges


Ecole française

Saint Jean écrivant et saint Matthieu lisant

Vers 1623/1629

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 21252, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII28798
MA12638

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
LALLEMAND Georges

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
ANONYME FLAMAND fin XVIè s

TECHNIQUES :
H. 00,247m ; L. 00,313m

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1698, chap. : Ecoles diverses, Dessins en paquets. (...) Numéro : 12638.Idem [[ Maîtres divers /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 14. Désignation des sujets : Cent cartons et feuilles, dont deux cartons à deux dessins, un à cinq et un à six. 111 [[nombre de dessins qui sont dans chaque paquet]] Origine : Idem & Collection nouvelle /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD41

COMMENTAIRE :
Jusqu'en 1947 le dessin se trouvait conservé dans le fonds des anonymes flamands. Frits Lugt l'attribua à Lallemand en établissant la relation avec une gravure de Büsinck. Attribution confirmée en 1954 par François-Georges Pariset qui le publia sous le nom de G. Lallemand. L'estampe de Ludolph Büsinck reproduit le dessin en sens inverse et sans grande transformation. Il semble qu'il se soit formé une véritable collaboration entre le peintre et le graveur allemand lors de son séjour parisien (1623-1629) bien que le nom de G. Lallemand n'apparaisse nulle part sur la gravure. Mais certains détails (comme la repartition simplifiée des chevelures, ou la position ramassée des têtes sur le corps) sont caractéristiques de sa manière. (D. Lavalle in cat. d'exp. "L'art en Lorraine au temps de Jacques Callot", Nancy, 1992, n° 55) Ce dessin est fidèlement transcrit en bois (voir par exemple l'épreuve de la Fondation Custodia, inv. 7753). Intelligemment, la seule modification apportée par Büsinck consiste à transformer la plume que tient saint Jean en train d'écrire de la main droite dans le dessin en une plume posée dans un encrier que le saint tient de la main gauche dans l'estampe - inversion droite/gauche oblige dans l'impression de l'estampe -, de sorte que le saint ne se retrouve pas gaucher. Le lavis gris le plus foncé est traduit par la planche de teinte marron foncé, le lavis plus pâle par la planche de teinte intermédiaire, et les rehauts blancs par la réserve du papier. La planche de trait en noir n'apporte pas tous les linéaments du dessin : certains d'entre eux se prolongent par la planche de marron foncé, pour achever une boucle de cheveux, l'auréole des saints ou le texte écrit sur le manuscrit de Jean. (Vanessa Selbach, dans cat. expo. 'Gravure en clair-obscur Cranach, Raphaël, Rubens', Musée du Louvre, Paris, 17 octobre 2018 - 14 janvier 2019, p. 188 à 189, n° 67b). Biblio : Dessins français du XVIIè siècle, Collections du département des Estampes et de la Photographie », sous la direction de Barbara Brejon de Lavergnée, Bibliothèque nationale de France, du 18 mars 2014 au 15 juin 2014, n°32, p.75.

INDEX :
Collections : Saint-Morys
Lieux : Paris, Fondation Custodia, oeuvre en rapport
Personnes : Matthieu, saint - Jean l'Evangéliste, saint - Büsinck, Ludolph, gravure en rapport
Sujets : ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Saint Jean l'Evangéliste écrivant l'Apocalypse - Saint Matthieu lisant
Techniques : encre brune à la plume - lavis (brun) - lavis (gris) - pierre noire - rehauts de blanc

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 9, p. 93