© GrandPalaisRmn (Musée du Louvre) / Thierry Le Mage
Ecole romaine et ombrienne
Femme drapée, debout, tenant un vase et une patèreVers 1526/1528
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 3520, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII2026
MA1952LOCALISATION :Petit format
ATTRIBUTION ACTUELLE :PIPPI Giulio
ANCIENNES ATTRIBUTIONS : PIPPI Giulio
Jabach, Everhard
TECHNIQUES :Plume et encre brune, lavis brun, stylet.
H. 00,212m ; L. 00,142m
HISTORIQUE :E. Jabach (L. 2959) ; montage à bande dorée des dessins d'ordonnance ; Inventaire Jabach, II, n° 599 (Giulio Romano) - Entré dans le Cabinet du Roi en 1671 ; paraphe de J. Prioult (L. 2953) ; marques de la Commission du Museum (L. 1899) et du Conservatoire (L. 2207).
Dernière provenance : Jabach, Everhard
Mode d'acquisition : cabinet du roi
Année d'acquisition : 1671
INVENTAIRE JABACH :Dessin dit d'ordonnance collé et doré de la collection d'Everhard Jabach,
acquis pour le roi en 1671
A. Critères de l'identification
Le dessin a conservé tous les signes attestant sa provenance et son acquisition en 1671 :
- montage Jabach ivoire à large bande d'or fin ;
- numéro d'inventaire Jabach à la sanguine, au verso du montage ;
- paraphe Jabach à l'encre brune [L. 2959], au verso du montage ;
- marques, au verso du montage, du récolement du fonds Jabach effectué en 1690 par Jean Prioult, commissaire-enquêteur au Châtelet de Paris, à la suite du décès de Charles Le Brun, premier peintre du roi, directeur et garde général du Cabinet des tableaux et dessins :
- transcription en toutes lettres du numéro d'inventaire Jabach ;
- paraphe Prioult [L. 2953].
L'iconographie, la technique et les dimensions du montage sont en accord avec la description donnée par la notice de l'inventaire Jabach correspondant au numéro d'inventaire à la sanguine.
B. Notice de l'Inventaire Jabach, février 1671. Mise au net.
Paris, Bibliothèque nationale de France, Manuscrit français 869
Desseins d'ordonnances de l'escolle de Raphaël :
599
Une femme qui a une cruche à la main et un couvercle à l'autre figures entieres à la plume et lavé sur du papier blanc de 8 pouces de long sur 10 pouces 1/2 de hault
dudit [J. Romano]
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.2, p.262, chap. : Ecole romaine, carton 15. (...) Numéro : 1952. Nom du maître : Idem [[ Pippi, Giulio (dit Jules Romain) /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 107. Désignation des sujets : Une femme tenant un vase et une patère. Dessin à la plume et lavé. Dimensions : H. 21,5 x L. 14,5cm. Origine : Idem & Collection ancienne /&.Prix de l'estimation de l'objet : 5francs. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon /&. Observations : Idem & [Remis le 27 décembre 1828 pour être relié] [[à l'encre]] ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]] [[trait oblique / au crayon / sur le n° d'ordre]]. Cote : 1DD34
COMMENTAIRE :Ce dessin a été identifié par R. Serra (dans 'Giulio Romano', Cabinet des dessins, musée du Louvre-Le Passage Paris-New York éditions, Paris, 2012, par Laura Angelucci et Roberta Serra, n°12) comme une étude pour l'une des figures en stuc localisée dans la deuxième rangée de losanges de la partie ouest du plafond de la Sala del Sole e della Luna, au Palazzo Te, à Mantoue (repr. dans A. Belluzzi, 'Palazzo, Te a Mantova / The Palazzo Te in Mantua', photographies de G. Sgrilli, Modène, 1998, 2 vol. (Mirabilia Italiae, 8), II, p. 146 fig. 278). Cette grande salle tire son nom de la fresque centrale représentant les chars du Soleil et de la Lune peinte probablement par Primatice d'après un dessin de son maître (Cordellier, 'Primatice, maître de Fontainebleau', cat. exp. Paris, Musée du Louvre, 2004, nº 2). Primatice est sans doute l'auteur d'une partie des figures en relief, réalisées en stuc, agencées dans les compartiments du plafond. Il semblerait que l'on puisse également y reconnaître l'intervention d'autres artistes moins connus, Niccolò da Milano et Giovan Battista Mantovano. Le décor de cette salle, réalisé en 1527-1528 (Belluzzi, op. cit., 1998, I, p. 356), voire peut-être déjà en 1526 si l'on accepte la proposition de Konrad Oberhuber (dans 'Giulio Romano', cat. exp. Mantoue, Museo Civico Palazzo Te, Palazzo Ducale, 1989, textes de E. H. Gombrich, M. Tafuri, S. Ferino Pagden et alii., p. 336), est un véritable hommage à l'Antiquité classique. L'ensemble des figures dérive en effet de sculptures, bronzes, sarcophages, monnaies et gemmes, ainsi que d'inventions de Raphaël, de Michel-Ange ou de Giulio Romano lui-même inspirées de l'antique (Roberta Serra, op. cit).
Bibliographie :
- G. Rouchès, 'Musée du Louvre, Les dessins de Raphaël', Paris, 1949, n° 33 ;
- R. Serra, 'Giulio Romano', Cabinet des dessins, musée du Louvre-Le Passage Paris-New York éditions, Paris, 2012, par Laura Angelucci et Roberta Serra, n° 12.
INDEX :Collections : Jabach, Everhard - Cabinet du Roi
Lieux : Mantoue, Palazzo Te, Camera del Sole e della Luna, oeuvre en rapport
Personnes : Primaticcio, Francesco+ - Niccolo' da Milano+ - Mantovano, Giovan Battista+
Sujets : bacchantes dansant
Techniques : encre brune à la plume - lavis (brun) - stylet
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 2, p. 102