© GrandPalaisRmn / Martine Beck-Coppola
Ecole française
MascaradeINVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 23863, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII13964
MA11215Numéros de catalogue :
Guiffrey et Marcel G793
LOCALISATION :Petit Format (S)
ATTRIBUTION ACTUELLE :BOUCHARDON Edme
TECHNIQUES :Plume et encre brune. En bas à gauche, à la plume et encre brune : 'mascarade faite a rome chez bouchardon et dessinée par lui'. Montage ancien : H. 0,344 m ; L. 0,380 m, papier rose avec filets à l'encre noire. Pas de filigrane.
H. 00,292m ; L. 00,289m
HISTORIQUE :Collection Baudouin ; vente Peyron-Baudouin, Paris, 11 mars 1786 et jours suivants, lot no 747 : « Deux sujets de Mascarade, librement dessinés, à la plume ; à Rome, par E. Bouchardon » ; Charles Paul Jean-Baptiste de Bourgevin Vialart de Saint-Morys ; saisie des biens des émigrés en 1793, remise au Muséum en 1796-1797 ; marque du Louvre en bas à gauche (L. 1886a).
Dernière provenance : Saint-Morys, Ch.-P.-J.-B. de Bourgevin Vialart de
Mode d'acquisition : saisie des Emigrés
Année d'acquisition : 1793
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.8, p.1400, chap. : Ecole française, Carton 126. (...) Numéro : 11215. Nom du maître : Idem [[ Bouchardon, Edme /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 22. Désignation des sujets : Autre mascarade faite à Rome, et dessinée à la plume. Dimensions : H. 29 x L. 29,5cm. Origine : Idem & Collection nouvelle /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD40
COMMENTAIRE :Voir aussi Inv. 23862
Ce dessin semble préparer une gravure, étant donné la densité des hachures et leur contraste marqué avec la réserve du papier.
Voir : F. Joulie in cat. d'exp. 'Pour l'amour de l'art, artistes et amateurs français à Rome au XVIIIe siècle', Ottawa, Musée des Beaux-Arts du Canada, 2011-2012, n°80.
'Ces deux dessins ont été traditionnellement datés de la période italienne de l'artiste, sur la base d'une inscription figurant sur l'un d'entre eux (Mascarade faite à rome chez Bouchardon et dessinée par lui ) et aussi du sujet (...)les pensionnaires de l'Académie de France à Rome avaient l'habitude d'organiser des mascarades, généralement pendant le carnaval (...) Cependant, il y a tout lieu de penser que ces dessins sont en réalité postérieurs au retour de l'artiste à Paris (...) La Mascarade avec figures vêtues de costumes de fantaisie est un dessin stylistiquement plus maîtrisé, qui a pu faire partie de la collection Jullienne (...)cette version était peut-être préparatoire à une estampe (...) ces deux mascarades témoignent de l'intérêt de Bouchardon pour la caricature, un intérêt qui remontait à sa période romaine, quand il s'était lié d'amitié avec Pier Leone Ghezzi (...) Pour dessiner des charges, Bouchardon privilégiait la technique linéaire de la plume et de l'encre (...) Quelques-uns de ces dessins furent gravés à l'eauforte par Caylus, tels que ceux publiés dans la Suite de caricatures (...)l'incursion de Bouchardon dans le domaine de la caricature doit être comprise dans le contexte d'un intérêt renouvelé - et sérieux - à l'époque pour la physionomie, et pour les têtes grotesques de Léonard de Vinci en particulier'.
Voir : Edouard Kopp, dans cat. exp. Louvre, Edme Bouchardon (1698-1762). Une idée de beau, 2016, p. 314-315.
'Françoise Joulie date le dessin vers 1730, alors que Bouchardon était à Rome, mais n'exclut pas qu'il puisse s'agir d'une feuille dessinée à Paris en souvenir des fêtes données à Rome. Il lui semble préparer une gravure, étant donné la densité des hachures et leur contraste marqué avec la réserve du papier. Kopp date la feuille de la période parisienne de Bouchardon. Il rapproche la composition du dessin de la collection de Jean de Jullienne, sa vente, 30 mars 1767, no 896 : attribué à Bouchardon, « Un sujet de sept figures vues de face, habillées & coeffées grotesquement ; celle du milieu tient un parasol : ce dessein à la sanguine, sur papier blanc, de 12 pouces 3 lignes de haut, sur 10 pouces 9 lignes de large », acquis pour 30 livres 5 sols par Joullain de Presle. Une annotation de Pierre Jean Mariette dans le catalogue de la vente Jullienne conservé au Victoria and Albert Museum à Londres précise que la composition représente un « Deguisement qui se fit a un souper chez Le Moyne, dont j'étois ». Cela doit être François Le Moyne, et non le sculpteur, que Bouchardon n'aimait pas (Kopp, dans cat. exp. Paris et Los Angeles, 2016- 2017, no 196)'.
Voir : 'Inventaire général des dessins du musée du Louvre. Ecole française. Edme Bouchardon. 1698-1762', par Juliette Trey, avec la participation d'Hélène Grollemund, Paris, musée du Louvre éditions - Mare & Martin, 2016, n° 349.
INDEX :Collections : Jullienne, Jean de - Baudouin, M.
Lieux : Paris+, Rome+, Londres, Victoria and Albert Museum, oeuvre en rapport, Paris, Musée du Louvre, oeuvre en rapport
Personnes : Mariette, Pierre-Jean+ - Vinci, Leonardo da + - Ghezzi, Pier Leone+ - Le Moyne, François+
Techniques : encre brune à la plume
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 10, p. 64