SMITH Kiki

Ecole allemande

Nocturne

2006

TECHNIQUES :
pointe sèche - eau-forte - aquatinte - plaque de cuivre aciérée

INVENTAIRES :
Chalcographie
11421 C/2 Recto

LOCALISATION :
Atelier de la chalcographie

ATTRIBUTION ACTUELLE :
SMITH Kiki

TECHNIQUES ET DIMENSIONS :
Matrice d'estampe en treize cuivres. Eau-forte, pointe sèche et aquatinte. Ensemble de treize pièces distinctes.

HISTORIQUE :
Mode d'acquisition : commande de la Chalcographie
Année d'acquisition : 2006

COMMENTAIRE :
S'imprime avec 11421C/1 et 3 à 13. Gravure : l'artiste à l'atelier Harlan & Weaver, New York. Ensemble constitué de treize pièces. Réalisée pour le musée du Louvre en 2006, cette œuvre représente une jeune femme allongée avec au dessus d'elle, une constellation d'étoiles. Il s'agit d'une forme d'autoportrait , dans la mesure où cette jeune fille aux longs cheveux vêtue d'une robe longue, la tête appuyée sur son bras replié, fait allusion à la personnalité de l'artiste, qui vit dans un monde flottant, à mi chemin entre ciel et terre, entre songe et réalité. Tant le corps que les étoiles sont des formes découpées, sortes de pochoir, posées de façon très libre sur la feuille blanche, et conférant ainsi espace et légèreté à la composition. MLB Jean-Gérald Castex, "A voir ailleurs / Galerie de Rohan, Landerneau. La Chalcographie du Louvre en Bretagne", dans 'Grande Galerie. Le Journal du Louvre', Eté 2022, n°59, p. 102 (repr.). Née en Allemagne, Kiki Smith grandit dans une famille d'artistes américains. Elle considère les créations artistiques comme des manifestations physiques pour réfléchir, expérimenter, le moi et l'univers. Ses dessins, sculptures, gravures et tapisseries sont empreintes d'un mysticisme laissant place aux croyances diverses. Beaucoup montrent des femmes, saintes ou héroïnes de contes. Pour elle, toute l'histoire du monde réside dans le corps qu'elle ne cesse de représenter depuis sa découverte, enfant, de livres d'anatomie. Ces corps s'intègrent régulièrement dans une cosmologie avec le motif répété de l'étoile. Elle se dit artiste « vagabonde », habituée à partager des espaces de création dans le domaine public. Plus que dans un atelier, elle travaille régulièrement dans des fonderies ou des imprimeries. Ces différents lieux lui permettent de s'imprégner des pratiques et de leur histoire. Nouer des relations avec les maîtres d'art nourrit son travail, comme pour 'Nocturne'. Emilie Debra dans 'E/Ancrage : estampes contemporaines du Louvre et de la Rmn-GP', cat. exp., Landerneau, galerie de Rohan, 16 juin 2022-26 novembre 2022, sous la dir. d'Axelle Marin et de Jean-Gérald Castex, Châteaulin, Locus Solus, 2022, p. 54-55 (tirage repr.).

INDEX :
Sujets : femme allongée