SIGNORELLI Luca

Ecole florentine

Un coq picorant

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 1794.BIS, Recto

MA12560

MA12560

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
SIGNORELLI Luca

TECHNIQUES :
Pierre noire. Décollé du verso du dessin INV. 1794.

HISTORIQUE :
F. Baldinucci ; 1er volume de sa collection, p.125 (L. Signorelli) - son fils, Francesco Saverio Baldinucci - Pandolfo Pandolfini, Camillo Pandolfini, Roberto Pandolfini, Angiolo Pandolfini, Anna Eleonora Pandolfini (épouse de Filippo Strozzi) et Eleonora Teresa Pandolfini, par héritage - Vendu par l'entremise de Filippo Strozzi, sur rapport de François Xavier Fabre, au Musée Napoléon en 1806 ; marque du Louvre (L.1886a).
Dernière provenance : Strozzi, Filippo
Mode d'acquisition : achat
Année d'acquisition : 1806

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1606, chap. : Ecole italienne, volume 48. (...) Numéro : 12560. Désignation des sujets : [[p. 1605]] Les quatre volumes suivans, sont reliés et couverts d'une peau de mouton, peinte en rouge, avec fermoirs actuellement en assez mauvais état : ils contiennent des dessins recueillis par Philippe Baldinucci, florentin, qu'il attribuait aux excellens peintres, sculpteurs et architectes qui ont paru depuis la renaissance des arts, à Florence, en commençant par Cimabue, jusqu'aux artistes existant en 1695. Il les avait arrangés dans l'ordre chronologique de son [[p. 1606]] ouvrage intitulé : notizie de' professori del disegno da Cimabue in quà. C'est une acquisition. Volume 48. Les quatre premières feuilles contiennent un avertissement et la table des maîtres auxquels Baldinucci attribuait les dessins des quatre volumes de ce recueil. Vint ensuite sur le revers de la feuille, le portrait de Baldinucci, dessiné au crayon noir. Cote : 1DD41

COMMENTAIRE :
Ce morceau de papier avec le croquis d'un coq picorant et d'autres esquisses non identifiables, également tracés à la pierre noire, a été décollé du verso et est conservé à l'intérieur du montage. Il avait une fonction de renfort de la feuille principale. Il a été décollé en 2000 au moment où le dessin a été restauré à l'occasion de l'exposition 'Posséder et détruire : stratégies sexuelles dans l'art d'occident' (Paris, Musée du Louvre, 10 avril - 10 juillet 2000). Tracé d'après nature avec la même technique que les autres études, mais sur une feuille de qualité différente, ce détail animalier, unique en son genre dans l'œuvre connue de l'artiste, nous confirme l'intérêt de Signorelli à l'égard du modèle vivant (R. Serra, dans 'Françoise Viatte -Dessins choisis : un libre commentaire, par ses collègues du département des Arts graphiques, des dessins choisis par elle pour la soirée d'ouverture de la 20e Semaine du dessin, le 25 mars 2019', préface de Michel Laclotte, Pierre Rosenberg, Henri Loyrette, Paris, Édition hors commerce, 2019, s. p.).

INDEX :
Collections : Baldinucci, Filippo
Sujets : Animal, coq
Techniques : pierre noire