Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
Mise à jour de la fiche 05/05/2023 Attention, le contenu de cette fiche ne reflète pas nécessairement le dernier état du savoir.
Atelier de

BERAIN Jean I


Ecole française

Modèle de coiffure
Costumes des Fêtes, Mascarades, Théâtres, etc., de Louis XIV

Dessin

TECHNIQUES :
encre noire à la plume - lavis (gris) - pierre noire

INVENTAIRES :
Collection Edmond de Rothschild
2304 DR/ Recto

LOCALISATION :
Réserve Edmond de Rothschild
Recueil de dessins : Costumes des Fêtes, Mascarades. Théâtres, etc., de Louis XIV - Tome VIII - 2259 DR à 2395 DR

ATTRIBUTION ACTUELLE :
Atelier de BERAIN Jean I
Bouffard, Mickaël

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
ANONYME FRANCAIS
(Inventaire Edmond de Rothschild), 1935

TECHNIQUES ET DIMENSIONS :
Dimensions à la feuille : H. 00,093m ; L. 00,093m

HISTORIQUE :
Claude Pioche sieur du Rondray (1660/1665 -1733) (?), Paris, mars 1733 ; Gilbert Paignon-Dijonval (?) (1708-1792), 1810 ; Charles-Gilbert, vicomte de Morel-Vindé (?), sa vente, Londres, 1819 ; Samuel Woodburn (?), Londres ; Paul et Dominic Colnaghi (?), Londres ; acquis par Auguste Danlos pour Edmond de Rothschild en août 1889, 6900 francs ; don au musée du Louvre en 1935.
Dernière provenance : Rothschild, baron Edmond de
Mode d'acquisition : don
Année d'acquisition : 1935

COMMENTAIRE :
Cette coiffure fait partie d'une vaste série de nombreuses contre-épreuves, souvent rehaussées à la plume ou au lavis, parfois en contrepartie, qui sont conservées dans diverses institutions européennes. Elles témoignent d'une volonté de duplication. Il s'agit très certainement des « 1500 têtes de caractères [i. e. personnages], des ballets, opéras, mascarade et carrousels, tant anciens que nouveaux » assemblées par le collectionneur parisien Claude Pioche du Rondray. Dans la collection Edmond de Rothschild, ces têtes individuelles étaient autrefois tracées sur de grandes feuilles par groupe de quinze (trois colonnes et cinq rangées), selon un classement tantôt thématique (prêtres, zéphyrs, tritons, turcs, princesses...), tantôt formel (diadèmes, panaches, chapeaux...). On connaît cette disposition grâce au recueil conservé au Nationalmuseum de Stockholm (K5, fol. 38). Ce répertoire n'avait certainement pas pour seule ambition de documenter historiquement les spectacles anciens; il devait aussi servir de catalogue de modèles pour stimuler l'inspiration du dessinateur de costumes. Chacune de ces « coiffures » a été tirée d'un costume complet qu'il est souvent possible d'identifier. Ces coiffures constituent près de la moitié des dessins de costumes des quatorze volumes Rothschild, mais toutes n'ont pas le même degré d'achèvement. Certaines d'entre elles ne sont que des contre-épreuves pâlottes, d'autres sont repassées à la plume et à l'encre (avec parfois des détails accentués à l'encre de Chine), d'autres encore sont seulement lavées et grossièrement définies au pinceau. (M. Bouffard dans « En scène! Dessins de costumes de la collection Edmond de Rothschild », cat. expo Paris, musée du Louvre, du 27 octobre 2021 au 31 janvier 2022, sous la direction de Mickaël Bouffard, Victoria Fernández Masaguer et Jérôme de La Gorce, éditions Liénart et musée du Louvre, 2021, p. 34, 35 et 58-59, cat n°8; Victoria Fernández Masaguer p. 13)

INDEX :
Lieux : Stockholm, Nationalmuseum, oeuvre en rapport
Sujets : coiffure

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 1, p. 14