© GrandPalaisRmn (Musée du Louvre) / Michel Urtado
Ecole française
Une plante du jardin de La Malmaison : Erysimum helveticum (Crucifères)Vers 1800/1803
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 32706.10, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII33401
LOCALISATION :dépôt Rueil-Malmaison, Musée National des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau
Album Redouté Pierre -1-
feuille volante
ATTRIBUTION ACTUELLE :REDOUTE Pierre Joseph
TECHNIQUES :Aquarelle et lavis gris. Signé à la plume : 'P. J. Redouté del'. Annoté au crayon rouge : 'k'.
H. 00,230m ; L. 00,160m
HISTORIQUE :Don du docteur Haracque à Napoléon III, 1867. Inventaire DAG (Tome 13): "MLM 1040 ?, Numérotés à la Malmaison sous les n° MM 592 à 703. Album de fleurs, 1 Vol, comprenant cent douze dessins. Aquarelles et sépia sur vélin. Jardins de la Malmaison. Envoyé au Musée de la Malmaison le 16 février 1921. Décret du 29 janvier 1921 (encore à la Malmaison en 1950). Douze dessins de Redouté (dont 1 de Sauvage et 1 de Maréchal) faits à la Malmaison et cent dessins par le même d'un ouvrage de plantes rares du Jardin de Cels pépinière où l'on s'est fourni pour les jardins de la Malmaison. (article du [moniteur] 25 et 26 avril 1859)". Exposés à Malmaison en 1867, ces dessins et gravures ont vraisemblablement été transférés au Louvre à la chute de l'Empire, en 1870, pour y retourner le 16 février 1921, comme l'indique la mention dans l'Inventaire. Vu au récolement de novembre 1999. Vu au récolement du 25 janvier-18 avril 2012 (Service du Récolement des Dépôts, Musée du Louvre). Arrêté de renouvellement de dépôt en date du 16 février 2022 (D202200238).
Dernière provenance : Haracque, docteur
Mode d'acquisition : don
Année d'acquisition : 1867
COMMENTAIRE :Fait partie du neuvième cahier de l'album.
- Le Château de La Malmaison. Histoire - Description. Catalogue des objets exposés sous les auspices de sa majesté l'Impératrice par M. de LESCURE, secrétaire de la Commission d'organisation, Paris, Henri Plon, 1867.
- L'Impératrice Joséphine et les sciences naturelles. [Exposition, musée national du château de Malmaison, 29 mai-6 octobre 1997]. Paris, RMN, 1997, p. 47, n° 13 et 14 ou p. 46 notice 8 et p. 77 notice 29.
- GRANGER Catherine, L'Empereur et les Arts : la liste civile de Napoléon III, Paris, Librairie Droz, 2005, p. 430, p. 711.
- SALVI Claudia. Pierre-Joseph Redouté, le prince des fleurs. Éditions Renaissance du Livre, Tournai, 1999. D'après Catherine Granger (L'Empereur et les Arts : la liste civile de Napoléon III, Paris, Librairie Droz, 2005, p. 430 et p 711) "le docteur Haracque, gendre de Pierre Ventenat, qui avait publié les recueils du jardin de Cels et du jardin de Malmaison, fit don à napoléon III, en 1867, à l'occasion de l'exposition de Malmaison, d'un exemplaire avant la lettre du Jardin de la Malmaison, d'un autre exemplaire entièrement aquarellé à la main par Redouté et des originaux de la "Description des plantes nouvelles et peu connues cultivées dans le jardin de J.M. Cels", accompagnés de 12 dessins inédits de Redouté". Lors de la liquidation de la liste civile, l'Impératrice Eugénie demanda la restitution de ces oeuvres. Mais, alors que celles-ci avaient été retenues par Henry Barbet de Jouy et Tauzia pour lui être restituées, elles ne furent finalement pas retenues car ce recueil avait été porté sur les Inventaires du Mobilier national et ce n'était donc plus aux musées de statuer. « Henry Barbet de Jouy, qui depuis le 1er mars 1879 était administrateur des musées nationaux, et le vicomte Both de Tauzia, conservateur des dessins du musée du Louvre, furent chargés des opérations de remise par le juge nommé par le tribunal » lorsque l'impératrice Eugénie intenta un procès à l'Etat en 1879 revendiquant la restitution d'un certain nombre d'objets inscrits sur la liste civile (Catherine Granger, Ibid.). « Les ministres des Finances, Pierre-Joseph Magnin, et de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Jules Ferry, se mirent d'accord les 19 novembre et 6 décembre 1880 pour accepter les conclusions du rapport de Barbet de Jouy et Tauzia. Toutefois il fut convenu que 2 tableaux (...) ne seraient pas restitués, de même qu'un carton de dessins et aquarelles de Redouté ne relevant pas de l'administration des musées. Il s'agissait d'un recueil de dessins de fleurs publié sous le titre "Description des plantes nouvelles et peu connues cultivées dans le Jardin de J.M. Cels". Il avait été donné à Napoléon III par le docteur Haracque, gendre de l'éditeur, et fut exposé à Malmaison en 1867. Il était porté sur les Inventaires du mobilier de la couronne et se trouvait à ce titre pris en charge par le service des bâtiments civils ; il figurait par erreur sur la liste de Barbet de Jouy et Tauzia. »
DESCRIPTION DE L'ALBUM :Dessins originaux de la Description des plantes nouvelles et peu connues cultivées dans le jardin de Cels, accompagnés de 12 dessins inédits de Redouté. Album contenant 12 aquarelles du Jardin de La Malmaison et 100 (+ 1 esquisse) aquarelles et lavis du Jardin de Cels. Planches numérotées de inv. 32 706 à inv. 32.706.112 (= M.M. 40.47.592 à 40.47.703). "MLM 1040" est un ancien numéro attribué par La Malmaison ("MLM" correspondant à la numérotation d'un inventaire durant le 2nd Empire, aujourd'hui inconnu, non localisé) qui regroupe les deux albums, de dessins (113) et de gravures (93). Un exemplaire de la publication en couleurs du Jardin de la Malmaison est conservé par le Château de La Malmaison (MM 40.47.8478, dépôt de la Bibliothèque du Louvre ?) ainsi que les gravures (MLM 1040, dépôts du Musée du Louvre).
MLM 1040 (poché à la peinture noire, à l'intérieur du cartonnage ; poché à la peinture noire en bas de la 4ème de couverture du 3ème cahier et poché à l'encre brune en haut à gauche sur la couverture du 7ème cahier). H. 0,46 m ; La. 0,32 m ; Ep. 0,065 m
Feuille collée sur la deuxième de couverture se déchire, se décolore. Auréoles formées par le vieillissement de la colle. Sur les pages des cahiers, en papier épais, plusieurs auréoles et piqûres. Sur la couverture du 2è cahier et sur la 4è de couverture du 3è cahier : décoloration laissant, au centre, une trace rectangulaire plus claire. Les papiers intercalaires, placés entre les feuillets et les dessins, sont également altérés, risquant de détériorer les dessins par capillarité. Mais il a été choisi de les maintenir car, comme les cahiers, ces papiers intercalaires sont d'origine.
INDEX :Lieux : Rueil-Malmaison, Château de La Malmaison
Sujets : plante
Techniques : lavis (gris) - aquarelle