Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
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CARRACCI Annibale


Ecole bolonaise

La Vierge à l'écuelle

Vers 1606

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 7142, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII5228
MA4905

Numéros de catalogue :
Inventaire italien, t. VII Q574

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
CARRACCI Annibale

PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS :
Attribué à CARRACCI Ludovico
Feigenbaum, Gail, 1995

TECHNIQUES :
Plume et encre brune, lavis brun, lavis gris, rehauts de blanc, papier beige. Corrections à la gouache ; contours incisés pour le transfert. Le feuillet primitif a été agrandi à gauche et en haut. Collé en plein. Montage ancien en place
H. 00,144m ; L. 00,177m

HISTORIQUE :
- P. Crozat (1665-1740), ne porte pas sa numérotation habituelle ; sa vente après décès, Paris, 1741, vraisemblablement partie du lot 446 : « Annibal CARRACHE. Quatorze, idem [Desseins], dont la sainte Vierge assise entre deux Anges sur des nuées », acquis par Hecquet pour Mariette pour 18 livres. L'annotation suivante, de la main de Mariette, se lit en marge de son exemplaire du catalogue de la vente conservé au Victoria & Albert Museum : mad. alla scadella. - P. J. Mariette, sa marque en bas à droite ; sa vente, Paris, 16 janvier 1776, partie du lot 302 : « CARRACHE (Annibal) Bolog. La Madeleine pénitente, assise sur une natte, à la sanguine, de même grandeur que l'Estampe. « La Vierge donnant à boire à l'Enfant-Jésus, Sujet connu, par l'Estampe qu'en a gravé lui-même l'Auteur, & nommée la Vierge à l'Ecuelle ; l'Estampe y est jointe » Lempereur pour 149 livres 19 sols. Dessiné à la pierre noire par Saint-Aubin dans la marge droite de la page 49 de son exemplaire du catalogue de la vente ; il note, également à la pierre noire, le prix du lot et le nom de l'acquéreur : 150 lempereur (?). - Cabinet du Roi, acquis en 1776, par l'intermédiaire de Lempereur, lors de la 36e vacation (Courajod, 1872, p. 366) ; versé au musée du Louvre, L. 2207 en bas à gauche et L. 1899 en bas à droite.
Dernière provenance : Mariette, Pierre-Jean
Mode d'acquisition : cabinet du roi
Année d'acquisition : 1775

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.4, p.644, chap. : Ecole de Bologne, carton 45. (...) Numéro : 4905. Nom du maître : Idem [[ Carracci, Annibale /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 14. Désignation des sujets : Une Sainte Famille. Dessin lavé et rehaussé de blanc. Il a été gravé en 1606, par Annibal Carrache. [Dans le portefeuille] [[au crayon]]. [[signe en forme de croix / au crayon / sous la mention ultérieure]] Dimensions : H. 14,5 x L. 17,5cm. Origine : Idem & Collections ancienne et de Mariette /&.Prix de l'estimation de l'objet : 150francs. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Observations : [Remis le 8 juillet 1828 pour être relié] [[à l'encre]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD36

COMMENTAIRE :
Etude définitive, en sens inverse, pour la gravure d'Annibale Carracci de 1606, connue sous le nom de 'La Madonna della Scodella' (La Vierge à l'écuelle ; Bartsch, XVIII, n° 9 ; R. Bacou et J. Bean, Le dessin à Rome au XVIIe siècle, Paris, Musée du Louvre, 1988, n° 41). (C. Loisel, 'Musée du Louvre, département des arts graphiques, Inventaire général des dessins italiens, VII : Ludovico, Agostino, Annibale Carracci', Paris, RMN, 2004, n° 574, p. 264 et p. 75). Pièce centrale de la série des trois gravures 'L'Adoration des bergers', 'La Madone à l'écuelle' et 'Le Christ couronné d'épines', cette représentation forme la transition entre les deux parties de la vie du Christ, de l'enfance heureuse à la violence de la condamnation à mort. Mariette, dans son Abecedario, décrit ainsi le dessin : « La Ste Vierge, veue de profil, ayant sur ses genoux l'enfant Jésus, qui donne à boire dans une tasse à St Jean-Baptiste, en présence de Ste Elisabeth, en demy corps. Cette pièce, que les curieux désignent par le nom de la vierge à l'écuelle, est inventée et gravée à l'eau forte par Annibal Carrache. C'est une de celles de son oeuvre, qui a le plus de réputation, et en effet, il y en a peu qui soient aussy terminées, tant pour la graveure que pour le dessein, qui y est fort précis. M. Crozat en a le dessein original, qui est bien plus beau que l'estampe, en blanc et noir, et fort patrouillé [sic]. L'estampe est d'un goût sec et roide en comparaison. Il faut pourtant avouer qu'il y a bien des indécisions dans le dessein de M. Crozat, et qu'il falloit estre un aussi grand homme qu'Annibal, pour graver d'après ce dessein une estampe aussi châtiée que celle-cy. - J'ai présentement ce beau dessein » (Abecedario, I, p. 317). Comme le note Mariette, le dessin est une étude préparatoire pour la gravure en contrepartie d'Annibal Carrache datée de 1606, connue sous le nom de La Madonna della Scodella (Bartsch, 1803-1821, XVIII, no 9). Voir : - Catherine Loisel in cat. d'exp. 'La fabrique des saintes images. Rome - Paris 1580-1660', Paris, musée du Louvre, 2015, n° 19, p. 104-105. - Pierre Rosenberg, Laure Barthélemy-Labeeuw, Marie-Liesse Delcroix, Stefania Lumetta, Les dessins de la collection Mariette, Ecoles italienne et espagnole, Tome I, Paris, 2019, n° 369, p. 268, ill.

INDEX :
Collections : Crozat, Pierre - Cabinet du Roi - Mariette, Pierre-Jean
Lieux : New York, Metropolitan Museum of Art, oeuvre en rapport, Paris+
Personnes : Elisabeth, sainte - Jésus-Christ - Vierge Marie - Jean-Baptiste, saint
Sujets : ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Vierge à l'Enfant avec sainte Elisabeth et le petit saint Jean - Carracci, Annibale, La Vierge à l'Ecuelle
Techniques : encre brune à la plume - gouache (blanc) - lavis (brun) - lavis (gris) - papier beige - rehauts de blanc - rehauts de gouache blanche

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 4, p. 54