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Ecole française
Le PenduVers 1854
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
RF 23314, Recto
LOCALISATION :Grand format
ATTRIBUTION ACTUELLE :HUGO Victor Marie
TECHNIQUES :En bas, au centre, inscription : 'ECCE' et à gauche signature et date : 'Victor Hugo'. Jersey, 1854'.
Etat de conservation (Ariane de La Chapelle, 24.06.2016) : Dessin au pinceau à l'encre métallogallique et à l'encre noire, sur papier vélin de fort grammage. La surface du papier présente de multiples irrégularités, ondulations, plis, liés à la technique graphique : les différentes couches d'encre (une première couche vraisemblablement monotypée), lavis et glacis qui ont recouvert pratiquement toute la surface. Les silhouette du gibet et du pendu ont été laissées en réserve puis dessinées au pinceau à l'encre métallogallique, devenue brune, avant d'être recouvertes de noir. L'encre « brune », qui a migré au verso présente la diffusion transversale caractéristique d'une encre métallogallique au début du stade 3 de corrosion du support, avec l'apparition d'une fissure (renforcée avec du papier japonais au verso) dans la partie inférieure du gibet. De nombreuses brillances visibles en lumière rasante témoignent de l'emploi très probable de gomme arabique en glacis de surface, qui ont contribué à l'aggravation des altérations présentes sur le pendu. Les différentes couches de noir, en épaisseur, appliquées à la surface du pendu lui-même (sur l'encre métallogallique et sur les parties laissées en réserve), ont entraîné la formation de différents réseaux de craquelures. Ces craquelures sont de grandeur et profondeur variables. Leur brillance, le cas échéant, témoignent du passage de glacis de gomme arabique. Beaucoup ont évolué vers l'état d'écailles et certaines se sont déjà détachées. L'état le plus problématique se situe au niveau du buste du pendu, laissé partiellement en réserve : de nombreuses écailles, qui apparaissent écartées les unes des autres, sont tuilées, et l'on perçoit plusieurs plages où elles ont déjà disparu, laissant visible la présence d'une microscopique trace d'encre entre elles. C'est principalement la présence de ces écailles, susceptibles de se détacher, qui rend la surface spécialement sensible aux vibrations et conduit à déconseiller le transport de l'œuvre.
H. 00,521m ; L. 00,336m
HISTORIQUE :Dernière provenance : Koechlin, Raymond
Mode d'acquisition : legs
Année d'acquisition : 1932
COMMENTAIRE :Figure dans "Victor Hugo : Les Œuvres complètes", J. Massin, I, Paris, 1967, n°502.
Cité dans G. Picon, R. Cornaille & G. Herscher, 'Victor Hugo dessinateur', Paris, Ed. du Minotaure, 1963, sous le n°104 non repr.
Cité dans G. Picon, L. Focillon, Ge. Picon & R. Bargiel, 'Victor Hugo dessins', Paris, Gallimard, 1985, sous le n°103 : 'Victor Hugo a fait quatre versions de ce dessin qui sont conservés .... au musée du Louvre (O.G.I. n°502 ["Victor Hugo : Les Œuvres complètes", J. Massin, I, Paris, 1967, n°502)].) 'Jersey 1854'...'.
INDEX :Collections : Hugo, Charles - Hugo, G.
Lieux : Jersey+
Techniques : encre noire à la plume - lavis (brun) - rehauts de blanc
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 24, p. 458