© Musée du Louvre, dist. GrandPalaisRmn / Martine Beck-Coppola
Ecole française
Jeune homme enlaçant une bacchante, avec un enfant et un faune jouant de la flûte de Pan.INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
RF 24, Recto
LOCALISATION :Réserve des pastels
ATTRIBUTION ACTUELLE :ANONYME FRANCAIS XVIIIè s
PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS :Attribué à CARESME Jacques Phillippe
Salmon, Xavier, 2018
TECHNIQUES :Pierre noire et pastel sur papier brun, autrefois bleu, collé en plein sur un carton. Au dos, sur le papier de protection, annoté au crayon et à la plume et encre brune : La Rosalba. Pièce de papier collée et annotée à la plume et encre brune : Ecole Française XVIIIe s. / Scène pastorale / Pierre noire, pastel et gouache. / H. 0,180 ; L. 0,225 - (Legs Lanté) - / no 24
Forme : ovale
H. 00,180m ; L. 00,225m
HISTORIQUE :Collection du dessinateur du Journal des Dames et des Modes et peintre de paysages, élève de Vaudoyer, Louis Marie Lanté (Paris, 1789 - Fontainebleau, 1871). Legs au musée du Louvre en 1873 (séance du 19 juin), avec une aquarelle d'après Pierre Paul Rubens figurant Nessus et Déjanire (RF 25), une aquarelle de Théophile Fragonard (1806-1876) décrivant Van Dyck dans son atelier (RF 26) et un dessin de Louis Marie Lanté représentant la mort de Mlle de Limeuil (RF 27), feuille exposée au Salon de 1848 (A.L., Z8 1875, 20 mars). Restauré en 2008 (dépoussiérage du dos du carton de protection, consolidation des déchirures en périphérie).
Non vu au récolement le 09/11/2018, absence justifiée «SORTI POUR EXPO PASTEL 09/11/2017 » (C35 Réserve des pièces encadrées G. Masson et Ch. Winling ).
Dernière provenance : Lante, Louis-Marie
Mode d'acquisition : legs
Année d'acquisition : 1873
COMMENTAIRE :De manière tout à fait légitime, Geneviève Monnier n'avait pas retenu l'ancienne attribution de cette jolie composition à Rosalba Carriera, mais sans pour autant proposer un autre nom. Les thèmes de la pastorale et de la bacchanale ont été au XVIIIe siècle des sujets de prédilection pour de nombreux artistes. Jacques Philippe Caresme (Paris, 1734 - Paris, 1796) s'en était fait une spécialité. Ses dessins adroitement rehaussés de couleurs surent trouver grâce aux yeux des amateurs et de la critique. Au Salon de 1767, Diderot les jugeait charmants, bien pensés et bien touchés, et considérait qu'un grand maître ne les aurait pas désavoués (cité par Los Llanos,1992, p. 89). Faut-il pour autant attribuer à l'artiste le sujet pastoral conservé au musée du Louvre ? Caresme préféra à l'évidence l'usage de la gouache et de l'aquarelle. Nous lui connaissons une seule bacchanale dessinée à la sanguine et à la pierre noire largement relevée de pastel (Vente Christie's, Monaco, 30 juin 1995, lot 106,repr.). On y notera la grande ressemblance du visage du satyre inscrit à droite de la composition avec celui du faune jouant de la flûte de Pan sur l'œuvre du Louvre. Faut-il y voir une simple coïncidence ou bien l'indice qui permettrait de défendre une attribution à Caresme ? La pastorale offerte en 1873 par Louis Marie Lanté serait alors à inscrire au tout début de la carrière de l'artiste, soit lorsqu'il était encore marqué par le modèle de son grand-père Noël Coypel et de ses académies solidement charpentées (Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, Louvre éditions, Hazan, Paris, 2018, cat. 153, p. 298).
neiljeffares.wordpress.com/2018/07/12/the-louvre-pastels-catalogue-errata-and-observations, n° 153.
INDEX :Techniques : gouache - pastel - pierre noire
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 19, p. 3