Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
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RUBENS Peter Paulus


Ecole flamande

Portrait d'une jeune femme, de profil

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 20383, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII9814
MA9277

Numéros de catalogue :
Flamands F1104

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
RUBENS Peter Paulus

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
école de RUBENS Peter Paulus
Lugt, Frits, 1949

PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS :
ANONYME ALLEMAND XVIè s
Lohse-Belkin, Kristin, 2009

TECHNIQUES :
H. 00,213m ; L. 00,182m

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.6, p.1152, chap. : Ecoles allemande, flamande et hollandaise, Carton 94. (...) Numéro : 9277.Maîtres inconnus. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 37. Désignation des sujets : Sur le même carton deux têtes de femmes : l'une aux crayons rouge et noir, et au pastel ; l'autre au crayon rouge et noir. Dimensions : H. 21 x L. 17,5 cm ; H. 21 x L. 18 cm. Origine : Collection nouvelle. Emplacement actuel : Calcographie du Musée Napoléon. Observations : [Remis au Musée pour être relié] [[à l'encre]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]] [[trait oblique / au crayon / sur le n° d'ordre]] [[trait oblique / au crayon / sous le nom du maître]]. Cote : 1DD38

COMMENTAIRE :
Kristin Lohse Belkin, "Rubens. Copies and adaptations from Renaissance and later artists. German and Netherlandish artists, vol. 1, 2009, n° 82 : Catalogué par Lugt, avec hésitation, comme copie de Rubens d'après un artiste du début du XVIe siècle et exécuté pendant sa jeunesse. Burchard y reconnaît avec justesse un original allemand du XVIe siècle, peut-être par Holbein l'Ancien, retouché par Rubens. La vue de profil se voit uniquement chez Holbein le Jeune et, la délicatesse du dessin rappelle le Portrait de jeune femme en buste du Louvre Inv 20737. La feuille pourrait être considérée comme une vue de profil du même modèle. Cependant, le medium est différent, là la pointe d'argent que Holbein utilise au début de sa carrière, ici à la pierre noire et à la sanguine, technique à laquelle Holbein n'a recours qu'à partir de son séjour en France en 1524. Les oeuvres les plus proches sont les études conservées à Windsor, particulièrement celles des membres de la famille More. Les combinaisons de vêtements de différentes périodes (2e période anglaise de Holbein, coiffe qui rappelle celle sur un dessin de Dürer daté de 1503 à Berlin, études de costumes de la collection de Rubens, aujourd'hui à Brunswick) suggèrent peut-être un pastiche. Rubens redessine à la pointe du pinceau et à l'encre brune tout le profil, reprend la nuque au lavis brun, couvre les contours du dos de rehauts de blanc. En résulte une silhouette plus élégante, dont il reprend à l'encre les sourcils, la paupière et la pupille. Le changement le plus typique concerne les cheveux, où il ajoute de longues mèches souples aux lignes plus strictes d'origine. Des touches de gouache colorent les coins des yeux et les commissures des lèvres, le bonnet, la collerette. Reprises à placer vers 1612-1615.

INDEX :
Collections : Saint-Morys
Techniques : encre brune - huile - pierre noire - sanguine - plume

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 8, p. 349