Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
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HOLBEIN Hans le Jeune


Ecole allemande

Portrait de jeune femme en buste, souriant

Vers 1520/1522 ?

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 20737, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII7844
MA7340

Numéros de catalogue :
Allemands A228

LOCALISATION :
Petit Format (S)

ATTRIBUTION ACTUELLE :
HOLBEIN Hans le Jeune
Reiset, Frédéric

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
ANONYME ITALIEN
Jabach, Everhard (inv. ms)
ANONYME FLAMAND XVIè s

TECHNIQUES :
Pointe d'argent, plume et encre noire, lavis brun et gris, sanguine et craie blanche sur papier préparé rose sur les deux faces. Filigrane non lisibles. Sur l'encolure : 'ALS IN ERN ALS IN' ("Tout dans l'honneur" ou "En tout honneur").
H. 00,192m ; L. 00,155m

HISTORIQUE :
E. Jabach, dessin dit du "Rebut", paraphe au verso (L. 2959) - Acquis pour le Cabinet du Roi en 1671 ; marque du musée du Louvre en bas à gauche (L. 1886).
Dernière provenance : Jabach, Everhard
Mode d'acquisition : cabinet du roi
Année d'acquisition : 1671

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.5, p.940, chap. : Ecole italienne E, carton 63. (...) Numéro : 7340.Idem [[ Maîtres inconnus /&. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 335 bis. Désignation des sujets : Une tête de femme. Dessin mis à la plume sur crayon noir et rouge. Dimensions : H. 20 x L. 15,5cm. Origine : Idem & Collection ancienne /&.Prix de l'estimation de l'objet : 1francs. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD37

COMMENTAIRE :
Classé parmi les anonymes italiens dans l'inventaire Jabach. Attribué à Holbein le Jeune par Frédéric Reiset ("Notice des dessins, cartons, pastels, miniatures et émaux", Paris 1866, p. 341, n° 639). En 1874, Alfred Woltmann ("Holbein und seine Zeit", vol. I, Leipzig 1874, p. 184) considère le portrait comme une étude pour la Vierge de la 'Madone de Soleure', exécuté en 1522 pour Johann Gerster, greffier de la ville de Bâle. On a voulu voir dans le modèle de la Vierge, l'épouse du peintre, Elsbeth Binzenstock. Cette identification est largement contestée depuis 1954 (E. Schilling, 'Les dessins de la famille Holbein', Paris, 1954, n° 31). La technique combinant la pointe de métal et rehauts de sanguine se situe dans la tradition des portraits de Hans Holbein l'Ancien, père de l'artiste. Le regard baissé, le sourire retenu et la liberté de traitement dans la chevelure trahissent une étude d'après modèle (voir Jeanne Nuechterlein, "Translating nature into art", Pennsylvania 2011, p. 144-146). Récemment, C. Müller (in 'Hans Holbein d.J. Die Jahre in Basel 1515-1532', Bâle, Kunstmuseum, 2006, n° 82) a suggéré que les lavis, l'encre et les rehauts de blanc accentuant les contours, pouvaient avoir servi à transformer ce portrait en modèle. (H. Grollemund in cat. d'exp. 'Un Allemand à la cour de Louis XIV. De Dürer à Van Dyck, la collection nordique d'Everhard Jabach', Paris, musée du Louvre, 2013, n° 9)

INDEX :
Collections : Jabach, Everhard - Cabinet du Roi
Lieux : Solothurn, Museum der Stadt, oeuvre en rapport
Personnes : Gerster, Johann+ - Binzenstock, Elsbeth
Sujets : ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Holbein, Madone de Soleure
Techniques : encre noire à la plume - lavis (brun) - lavis (gris) - papier préparé en rose - sanguine - pointe d'argent - filigrane - craie blanche

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 9, p. 1