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© GrandPalaisRmn (Musée du Louvre) / Michel Urtado
Attribué à
Ecole napolitaine et sicilienne
Judith mettant la tête d'Holopherne dans le sac tenu par sa servanteVers 1660
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 13561, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII20746
MA12554LOCALISATION :Grand format
ATTRIBUTION ACTUELLE :Attribué à GIORDANO Luca
Monbeig Goguel, Catherine
ANCIENNES ATTRIBUTIONS : ANONYME ITALIEN XVIIè s
PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS : GIORDANO Luca
Causa, Stefano, 2019
TECHNIQUES :Plume, encre brune et lavis brun
Restauré en 2006 Appartenait aux "Albums dits de Maratta" de la collection Lambert Krahe.
H. 00,285m ; L. 00,395m
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1603, chap. : Ecoles diverses, volume 42. (...) Numéro : 12554.Idem [[ Inconnus /&. Désignation des sujets : Volume 42, ayant pour titre :
Disegni. Autori diversi, tomo 2. Il est écrit sur la table qu'il contient cinquante huit feuilles et cent trente six dessins : le nombre des feuilles existe, mais il n'y a que cent vingt deux dessins, faits de différentes manières. Origine : Idem & Collection nouvelle /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [122 Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD41
COMMENTAIRE :Daté vers 1665, le dessin a été identifié par C. Monbeig Goguel comme devant revenir à L. Giordano ainsi que l'ensemble des feuilles provenant des albums de Cologne dispersés parmi les anonymes italiens. (C. Loisel, 2006). 'L'œuvre a été mise en relation avec quelques essais graphiques de Salvator Rosa auxquels Giordano aurait pu avoir accès à l'occasion de ses nombreux séjours à Rome ou à Florence. On a parlé pour Rosa et Giordano, d'interprétation 'éminemment poétique et spirituelle' d'une manière héritée de Ribera (C. Loisel, 2006). En réalité dans le dessin du Louvre, que l'on date généralement des années 1660, la virtuosité technique est mise au service d'un rendu dramatique qui transpose la scène dans la dimension du roman gothique. Les feuilles apparentées semblent se rapporter à des expériences nettement plus tardives allant de Füssli à Géricault. Giordano se montre plus proche que jamais de ceux que l'on appelle 'les peintres de l'imaginaire' (Ferrari & Scavizzi, 1992)' (S. Causa, 2019).
Bibliographie :
C. Loisel in 'Splendeurs baroques de Naples, dessins des XVIIe et XVIIIe siècles', dir. C. Loisel, cat. exp. Poitiers, 2006-2007, n° 51
O. Ferrari & G. Scavizzi, ''Luca Giordano : l'opera completa', Naples, 1992, II, p. 366, n° D44
S. Causa in 'Luca Giordano, le triomphe de la peinture napolitaine', ed. Stefano Causa, coll. Marco Liberato, Patrizia Piscitello, cat. exp. Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, 14 novembre 2019 - 23 février 2020 / Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, 20 avril - 26 juillet 2020, p. 193, n° 46, repr. p. 149
INDEX :Collections : Krahe, Lambert
Personnes : Holopherne - Judith
Sujets : ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Judith et la tête d'Holopherne - Les peintres de l'imaginaire
Techniques : encre brune à la plume - lavis (brun)
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 6, p. 256