© GrandPalaisRmn (Musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Ecole française
Saint André debout, appuyé sur sa croix, tourné vers la droiteVers 1723/1732
INVENTAIRES ET CATALOGUES :Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 24233, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII14864
MA12364Numéros de catalogue :
Guiffrey et Marcel G531
LOCALISATION :Petit format
ATTRIBUTION ACTUELLE :BOUCHARDON Edme
Inspiré par RUSCONI Camillo
TECHNIQUES :Sanguine, contre-éprouvée. Bords droits, découpés aux ciseaux. Verso : en haut à gauche, 134 C au graphite, 134 repris à la plume et encre brune. Filigrane : fleur de lys dans un cercle surmontant une sphère et surmonté d'un B.
H. 00,402m ; L. 00,264m
INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.8, p.1535, chap. : Ecole française, Volume C. (...) Numéro : 12364. Nom du maître : Bouchardon. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 134 C. Désignation des sujets : Saint André. Dimensions : H. 40 x L. 27cm. Origine : Donné par Mr. Girard. Emplacement actuel : Calcographie du Musée Napoléon. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]]. Cote : 1DD40 Note relative à la saisie informatique : Désignation des sujets : la technique, précisée dans la notice n° 12231, concerne en fait les notices n° 12231 à 12367..
COMMENTAIRE :D'après Saint André par Camillo Rusconi (1658-1728), 1708-1709, marbre, nef, basilique Saint-Jean-de-Latran, Rome.
Contre-épreuve à la Bibliothèque royale de Stockholm (Inv. KB P1. AF 34 f° 54, voir Bjurström, 1982, cat. 814, f° 54.)
Voir : Inv. 23918, Inv 23933
(J. Trey, Inventaire général des dessins du musée du Louvre. Ecole française. Edme Bouchardon. 1698-1762, n°260)
Comme souvent dans les copies romaines de Bouchardon, le contexte architectural est indiqué sommairement, voire complètement omis. Pour le Saint André, seul l'encadrement mouluré, présent dans le fond de chaque niche, est dessiné, mais ni la colonne ni le pilastre à droite, qui jouxtent en réalité l'extrémité supérieure de la croix. (...)il apparaît clairement que c'est surtout l'agencement des drapés qui a retenu l'attention du sculpteur. Le contour des vêtements est retranscrit avec une grande maîtrise par de longues lignes au trait ferme. Les volumes sont magnifiquement rendus par une savante utilisation de hachures plus ou moins serrées et appuyées et par un jeu de clair-obscur avec de forts contrastes entre des zones de réserve et d'autres abondamment recouvertes de sanguine. L'effet de grande souplesse des drapés sculptés dans le marbre transparaît de même dans ceux dessinés sur ces feuilles. Bouchardon s'est également attaché à évoquer l'expression des visages telle que Rusconi l'avait rendue. (...)Pour Saint André, où des arcs de cercle ont été rapidement et légèrement posés pour dessiner le visage ridé et osseux de l'apôtre, le bâton de sanguine a été plus fortement pressé sur le papier pour marquer les ombres produites par l'ouverture de la bouche et par les arcades sourcilières proéminentes. (...)Cherchant à reproduire les différents traitements de surface du marbre, Bouchardon s'est même appliqué à recopier fidèlement les stries qui évoquent l'écorce sèche des troncs de la croix. (Anne-Lise Desmas, Louvre, Edme Bouchardon (1698-1762). Une idée de beau, 2016, pp. 113-114).
Juliette Trey, "L'Œuvre dessiné d'Edme Bouchardon (1698-1762)" in Grande Galerie, La Recherche au Musée du Louvre, 2016, Hors-série, mai 2017, n° 1, pp.20-26.
INDEX :Lieux : Rome, Saint-Jean de Latran
Personnes : André, saint
Sujets : ICONOGRAPHIE RELIGIEUSE - Saint André tenant sa croix
Techniques : sanguine
REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :vol. 10, p. 117