Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
Mise à jour de la fiche 08/10/2021 Attention, le contenu de cette fiche ne reflète pas nécessairement le dernier état du savoir.

RUBENS Peter Paulus


Ecole flamande

Angelot jouant du violon

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 20214, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII22647
MA12584

Numéros de catalogue :
Flamands F1108

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
RUBENS Peter Paulus
Inspiré par ALLEGRI Antonio
Retouché par RUBENS Peter Paulus

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
Attribué à ALLEGRI Antonio

PROPOSITIONS D'ATTRIBUTIONS :
ANONYME ITALIEN XVIè s
Müller Hofstede, Justus, 1966

TECHNIQUES :
H. 00,202m ; L. 00,125m

HISTORIQUE :
E. Jabach (L. 2959) ; dessin dit du 'Rebut' - Entré dans le Cabinet du Roi en 1671.
Dernière provenance : Jabach, Everhard
Mode d'acquisition : cabinet du roi
Année d'acquisition : 1671

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1690, chap. : Ecoles diverses, 2ème boîte. (...) Numéro : 12584.Inconnus. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 1er à 1097 compris [[petit trait oblique / au crayon]]. Désignation des sujets : Dans la boite de bois n° 2, sont renfermés onze paquets de dessins dont la très majeure partie n'est partie trois mots barrés à l'encre n'est point collée ; ils sont faits de différentes manières. Chacun des dix premiers paquets en contient cent, et le onzième quatre vingt dix sept ; en tout 1097, y compris les contr'épreuves et les moindres croquis. Origine : Idem [[ Collection ancienne /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon ]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]] [Vu] signe de récolement barré de plusieurs traits au crayon [[au crayon]] [[trait oblique / au crayon / sous le n° d'ordre]]. Annotations marginales sur l'inventaire : [ [[Nouveau n°]] 2] [[à l'encre / dans la marge / à gauche du n° d'ordre]]. Cote : 1DD41

COMMENTAIRE :
Justus Müller Hofstede (1966) a reconnu dans cette feuille, longtemps considérée comme une copie exécutée par Rubens lui-même, un dessin anonyme acquis et retravaillé par ses soins. Si cet angelot jouant du rebec (un petit instrument à trois cordes de forme bombée) exécuté à la sanguine évoque l'œuvre du Corrège, sa manière est trop précise pour qu'il s'agisse d'un dessin de sa main. On a longtemps supposé qu'il s'agissait d'une copie sans pouvoir identifier son modèle. Comme l'a montré Jeremy Wood ('Rubens : copies and adaptations from Renaissance and later artists : 1. Italian artists. III. Artists working in Central Italy and France (Corpus Rubenianum, 26.1), 2011, n° 257), le lien avec l'art du Corrège est en fait largement renforcé par les interventions de Rubens. A l'aide de rehauts de gouache et de retouches au lavis de sanguine, il donne au joueur de rebec une morphologie plus potelée, épaississant notamment les deux jambes et le bras gauche. Ces accents ponctuels au lavis sont, d'après Jeremy Wood, caractéristiques de la manière dont Rubens retouche ses dessins au début des années 1630.

INDEX :
Collections : Jabach, Everhard - Cabinet du Roi
Sujets : ange musicien
Techniques : huile - rehauts de blanc - sanguine

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 8, p. 320