Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
Mise à jour de la fiche 25/08/2023 Attention, le contenu de cette fiche ne reflète pas nécessairement le dernier état du savoir.

DYCK Antoon van


Ecole flamande

Autoportrait
d'Antoine van Dyck

Vers 1630

Estampe

ETAT :
Épreuve du 1er état

TECHNIQUES :
eau-forte pure

INVENTAIRES :
Collection Edmond de Rothschild
2527 LR/ Recto

Anciens numéros d'inventaire :
9531

LOCALISATION :
Réserve Edmond de Rothschild, petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
DYCK Antoon van

TECHNIQUES ET DIMENSIONS :
Eau-forte pure
Dimensions à la feuille : H. 00,234m ; L. 00,156m
Dimensions au coup de planche : H. 00,244m ; L. 00,159m

HISTORIQUE :
Œuvre conservée dans le portefeuille n°111 du baron Edmond de Rothschild jusqu'en 2017.
Dernière provenance : Rothschild, baron Edmond de
Mode d'acquisition : don
Année d'acquisition : 1935

COMMENTAIRE :
Cette eau-forte inachevée se rapporte à un autoportrait peint dans lequel l'artiste a la même posture (Minneapolis, Institute of Art). En revanche, on ne connait aucun dessin qui aurait servi de modèle. Bibliographie : Carpenter 4 ; G.D. 6 ; Wib 4

INDEX :

OEUVRES EN RAPPORT :
Est la matrice de 2303 C/ Recto
Attribué à DYCK Antoon van, école flamande
Frontispice. Le buste de Van Dyck sur un piédestal
Commentaire : C. F : 2098. Il existe une galvanoplastie aciérée de cette planche (dimensions : H. 00,248 m ; L. 00,159 m), conservée à l'atelier de la Chalcographie de la RMN, sous le numéro 2303 G. Fait partie d'un ensemble de plaques de cuivre ayant servi à l'exécution d'une suite de portraits gravés d'hommes illustres communément nommée l'« Iconographie » de van Dyck. Antoon van Dyck, associé à l'éditeur anversois Martinus van den Eden, fit appel à plusieurs graveurs pour l'exécution des portraits : L. de Vorsterman et P. Pontius en gravèrent plus de la moitié, vingt-deux pour le premier et trente pour le second. P. Jode le Jeune, S. à Bolswert, R. van Voerst, W. Hondius, W. J. Deff, C. Galle et N. Lauwers ont également participé à cette importante entreprise. Cette première édition diffusée du vivant de van Dyck - donc avant 1641 -, qui circulait sur le marché de l'art sans reliure et en portefeuilles, était destinée au milieu des amateurs d'art ou aux artistes. Elle était constituée d'un ensemble de quatre-vingt portraits gravés répartis entre souverains et militaires, hommes d'état et savants, artistes et amateurs d'art, exécutés à partir des modèles produit par van Dyck. Gillis Hendricx qui a acquis les quatre-vingt cuivres auprès de van Eden, réalisa entre 1645 et 1646 la première édition posthume de l'« Iconographie » (l'adresse de van den Eden fut supprimée de tous les cuivres et remplacée par celle de son nouveau détenteur ou par ses initiales). Porté à cent, Hendricx enrichi la suite gravée de quinze eaux-fortes originales de van Dyck représentant des portraits d'artistes, excepté celui d'Erasme : J. Brueghel, P. Brueghel, Erasme, F. Francken Le Jeune, J. de Momper, A. van Noort, P. Pontius, J. Snellinx, F. Snyders, J. Suttermans, L. Vosterman, W. de Vos, P. de Vos, J. de Wael et l'autoportrait de van Dyck remanié au burin par J. Neefs pour servir de frontispice. Cette édition rencontra un certain succès, si bien que l'éditeur commanda de nouvelles estampes aux graveurs qui avaient déjà collaborés avec van Eden, mais également à de nouveaux noms (P. Clouwet et A. Lommelin). Les libraires Arkstée & Merkus, (Amsterdam et Leipzig) qui avaient en leur possession 132 cuivres de l'« Iconographie » depuis 1752, en éditèrent sept ans plus tard une version augmentée dans laquelle chaque portrait est accompagné d'une biographie. Le recueil prend pour la première fois le titre « Iconographie » (« Iconographie ou Vies des hommes illustres du XVII. siècle écrites par M. V**. Avec les portraits peints par le fameux Antoine van Dyck et gravées sous sa direction » ). La collection Rothschild en conserve un exemplaire constitué de deux tomes reliés en un volume (L 518 LR). Bibliographie : P.-J. Angoulvent, "La Chalcographie du Louvre. Inventaire général et tables de recherche", Paris, 1926, n° 2303, p. 77. C. Depauw, G. Luijten, "Antoine van Dyck et l'estampe" (expo., Anvers, musée Plantin-Moretus/ Amsterdam, Rijksmuseum, 1999-2000), Anvers, 1999, cat. 5e, p. 92-100.