Les collections du département desarts graphiques Musée du Louvre
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MAITRE DES RONDS DE COBOURG


Ecole allemande

Draperies pour trois figures agenouillées

INVENTAIRES ET CATALOGUES :
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
INV 20650, Recto

Anciens numéros d'inventaire :
NIII8250
MA7751

Numéros de catalogue :
Allemands A402

LOCALISATION :
Petit format

ATTRIBUTION ACTUELLE :
MAITRE DES RONDS DE COBOURG
Thorlacius-Ussing, V.

ANCIENNES ATTRIBUTIONS :
ANONYME FLAMAND XVè s
Besançon, Jacques
DURER Albrecht
Morel d'Arleux (Inv. ms.)

TECHNIQUES :
H. 00,279m ; L. 00,211m

INVENTAIRE DU MUSEE NAPOLEON :
Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.6, p.988, chap. : Ecole allemande, Carton 80. (...) Numéro : 7751. Nom du maître : Durer, Albert. Numéro d'ordre dans l'oeuvre du maître : 38. Désignation des sujets : Sur le R° et le V° plusieurs études de draperies, à la plume, lavées et rehaussées de blanc. Dimensions : H. 28 x L. 21cm. Origine : Collection nouvelle. Emplacement actuel : Calcographie du Musée Napoléon. Observations : [Remis au Musée le 16 juin 1830] [[à l'encre]]. Signe de recollement : [Vu] [[au crayon]] [[trait oblique / au crayon / sur le n° d'ordre]]. Cote : 1DD38 Note relative à la saisie informatique : Observations : la mention de remise au musée, précisée dans la notice n ° 7700, concernerait les notices n° 7700 à 7999..

COMMENTAIRE :
Considéré par Morel d'Arleux comme une œuvre de Dürer. Thorlacius-Ussing y reconnaît la main du Maître des ronds de Cobourg (1926-1928, p. 140), alors que le dessin était classé parmi les anonymes. Caractéristique : traitement des mains aux doigts finissant en pointe. Cette attribution est reprise par Winkler (1930, p. 152) mais contestée par Naumann (1935, ill. 102 p. 116 et p. 128) qui donne le dessin au jeune Mathis Nithart et le date de 1480-1481 et Besançon (1951, p. 99) pour lequel il s'agit d'une œuvre de l'école flamande du XVe siècle. Naumann (1940) met toutes les études de cette feuille en relation avec la Trinité de Lyon (œuvre attribuée à Heinrich Lützelmann, entre 1480 et 1490, puis au Maître des ronds de Cobourg ; voir Lüdke dans cat. exp. Karlsruhe, 2001-2002, n° 148), affirmation réfutée par Roth (1988, n° 115), pour lequel seule une draperie du verso montre des liens avec le vêtement du saint Jean de la peinture. Il date le dessin autour de 1490, plus précisément de la dernière décennie du XVe siècle. Bibl. : V. Thorlacius-Ussing, "Nogle aeldre tyske haandtegninger i Kobberstiksamlingen, II", dans Kunstmuseets Aarsskrift, 1926-1928 (1930), p. 140 ; Friedrich Winkler, « Skizzenbücher eines unbekannten rheinischen Meisters um 1500 », Wallraf-Richartz Jahrbuch, NF 1, 1930, p. 152 ; Hans Heinrich Naumann, "Le premier élève de Martin Schongauer : Mathis Nithart", dans Archives alsaciennes d'histoire de l'art, 1935, ill. 102 p. 116, p. 128-129 ; Hans Heinrich Naumann, « Gottes Dreifaltigkeit. Ein unbekanntes Meisterwerk aus den Strassburger Tagen des jungen Mathis Nithart", Deutscher Kulturwart, VII, 1940, p. 19, pl. VIIa ; J. Besançon, Les dessins flamands du XVe au XVIe siècle, 1951, p. 99 ; Michael Roth, Die Zeichnungen des « Meisters der Gewandstudien », diss. Berlin 1988 (non publiée), n° 115 p. 266-270 ; Spätmittelalter am Oberrhein, cat. exp. Karlsruhe, 2001, t. 1, n° 148.

INDEX :
Collections : Saint-Morys
Lieux : Lyon, Musée des Beaux-Arts, oeuvre en rapport
Techniques : encre brune - rehauts de bistre - papier lavé de gris - plume

REFERENCE DE L'INVENTAIRE MANUSCRIT :
vol. 8, p. 396